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Choisissez votre initiative préférée parmi les huit finalistes du Prix du public – Nos indispensables de la bienveillance.
Votez pour le Prix du public et courez la chance de gagner une enveloppe de 500 $ à échanger parmi l’offre culturelle de plus de 600 organismes artistiques montréalais soutenus par le Conseil.
Date limite pour voter : 18 juin 2021 à midi
Tel un baume pour l’âme, l’art est devenu source de réconfort et d’espoir dans bien des foyers au cours de cette période trouble. Voici l’occasion de remercier et de saluer ces artistes qui ont particulièrement voulu aider les gens à traverser la pandémie avec de petits ou de grands gestes qui ont fait une différence dans leur quotidien.
Votez dès maintenant pour votre initiative coup de cœur et mettez en lumière les actions de vos indispensables de la bienveillance.
Merci à notre grand partenaire dont la généreuse contribution permet d’offrir une bourse de 10 000 $ au lauréat du Prix du public.
bonheur mobile
Le patin libre + Cirque Alfonse + Machine de Cirque + LOL Brothers
À l’heure où le Québec prend la pleine mesure de la pandémie, quatre compagnies artistiques voient leurs tournées s’envoler et se retrouvent dans les ruelles d’Hochelaga-Maisonneuve. Dans un élan vif et spontané, Le patin libre, en complicité avec le Cirque Alfonse, Machine de Cirque et LOL Brothers, inaugure des parades festives absolument rafraîchissantes.
Dispensant un véritable service public, les artistes s’inspirent autant de leur sens du devoir que de leur sens de la fête pour remonter le moral de tout un quartier. Les parades font tourner les têtes, semant de la musique, des numéros de cirque, des souvenirs impérissables d’une marionnette géante traversant la ruelle et de la bonne humeur dans leur sillage. Le voisinage sort de sa tanière, danse sur les balcons, crie, chante et agite la main.
Après une trentaine de parades dans Hochelaga-Maisonneuve, la réponse empathique de Bonheur mobile est revigorée au cœur de l’été par le Festival Montréal Complètement Cirque. Voilà nos artistes repartis pour sept grandes parades, déferlant dans les artères de six autres quartiers de la ville et réjouissant plusieurs milliers de personnes!
« En confinement, nos voisins traversaient un moment difficile. Sans attendre de soutien, nous avons décidé d’offrir modestement ce qu’on pouvait : une occasion de sourire et de se sentir vivant. »
— Alexandre Hamel, artiste, Le Patin Libre
Photos (crédits)
- Bonheur Mobile avec Andy Giroux, Antoine Carabinier Lépine © Lynn Poulin
- Bonheur Mobile avec Andy Giroux, Antoine Carabinier Lépine, Ugo Dario, Alexandre Hamel, Pabst Saporo © Lynn Poulin
- Bonheur Mobile avec Antoine Carabinier Lépine, Geneviève Morin, Ugo Dario, Pascale Jodoin, Alexandre Hamel © Lynn Poulin
FAR - Festival des arts de ruelle
Pour leur quatrième édition en 2020, l’équipe du FAR jongle avec les circonstances et fait éclater la durée du festival qui s’étend sur 17 jours consécutifs. Les performances non-annoncées, diffusées de manière hybride sur le Web, propagent magie et apaisement dans les ruelles et les cœurs des citoyens.
Le FAR sensibilise son public élu au hasard, sollicitant même sa collaboration. Spectacles de balcons, sur le toit d’un autobus en mouvement, parades pluridisciplinaires et autres surprises émeuvent une foule qui suspend son souffle devant ce moment unique pensé pour lui faire du bien. Le festival regorge de perles, programmant théâtre, arts de rue, marionnette, cirque, musique, danse et plus encore.
Au cours de l’été 2020, le FAR rassemble plus de 130 artistes et les fait doublement rayonner sur le Web, récoltant 30 000 visionnements. Le rayonnement du FAR passe de trois ruelles dans Rosemont-La Petite-Patrie à plus d’une vingtaine de lieux. En toute bienveillance, le FAR décloisonne les pratiques artistiques et démocratise une culture de qualité sans frontières… jusque dans votre ruelle!
« C’est l’échange autour de l’art qui me touche. Le lieu inspirant des ruelles permet intimité, chaleur humaine, bienveillance et encourage la découverte et la transmission artistiques en toute inclusion. »
— Léa Philippe, directrice générale, Festival des arts de ruelle
Photos (crédits)
- Le Amazing Phil | FAR | avec Philibert Hébert-Filion © Jasmine Allan-Côté
- Parade de ruelle | FAR | avec Ze Radcliffe Fanfare, Mystika Circus & Yves Landry © Carl Desjardins
- Mixbus & Alfa Rococo | FAR | avec Mixbus Studio Inc & Alfa Rococo © Félix Deconinck
- Vuela Vuela, le pop-up – Dans son salon | FAR | avec Karenne Gravel, Chloé Ouellet-Payeur, Emmalie Ruest, Marie-Philippe Santerre © Jasmine Allan-Côté
hoodstock
Source d’inspiration pour une jeunesse sous-représentée et porte-voix du quartier Montréal-Nord, particulièrement affecté au début de la pandémie, le collectif Hoodstock mobilise ses forces vives pour lutter contre les inégalités systémiques.
En plus de distribuer des masques et de procurer du matériel informatique aux élèves, l’organisme lance, en décembre 2020, un cri de ralliement sous forme de clip musical réalisé par son cofondateur Will Prosper : Tout recommencer. La lutte antiraciste de Hoodstock et l’émergence d’une nouvelle génération créatrice de changement y apparaissent sous le jour de contributions artistiques dont l’éloquence n’a d’égale que la pertinence sociale. En complémentarité, l’organisme produit aussi Hood’s Talk, une émission vitaminée qui révèle des artistes de la diversité à travers des situations déjantées.
Visionné plus de 70 000 fois, le clip Tout recommencer marque d’une empreinte significative la lutte contre le racisme, la violence policière et les inégalités sociales au Québec. Dans ce dialogue entre les communautés, Hoodstock éveille aussi la population au fait que nous sommes dans la même tempête, mais vraisemblablement pas dans le même bateau.
« La bienveillance doit être au cœur de notre humanité si nous voulons éviter de continuellement tout recommencer. »
— Will Prosper, cofondateur, Hoodstock
Photos (crédits)
- Tout recommencer | Hoodstock © Maude Touchette
- Tout recommencer | Hoodstock © Maude Touchette
- Tout recommencer | Hoodstock © Jordan Sully
Je suis Julio
Les balades dansées + De la danse aux balcons
De mai à octobre 2020, Je suis Julio sillonne les alentours des CHSLD, des RPA et des HLM et garde le contact avec la population aînée grâce à deux mouvements salutaires : Les balades dansées et De la danse aux balcons. Tandis que l’actualité interroge notre rapport au vieillissement et à la maladie, la compagnie cultive le précieux lien entre les générations.
Active dans les CHSLD depuis 2014, Ariane Boulet est touchée au cœur par la manière dont la pandémie les frappe. Avec Les balades dansées, elle amorce une rencontre privilégiée avec les aîné·e·s, alors que De la danse aux balcons se veut un spectacle-atelier alliant expression de soi et vivre-ensemble. Répondant au besoin des établissements, ces deux projets offrent un soutien pour que les personnes puissent marcher, bouger, prendre l’air et une bonne dose de soleil.
Grâce à la collaboration de quatre arrondissements, de plusieurs tables de concertation, des Maisons de la culture et des CIUSSS, 36 rencontres dansées se déroulent durant 20 semaines. Les Balades permettent à 108 aîné·e·s de s’exprimer en toute intimité. Le spectacle-atelier touche pour sa part plus de 800 personnes.
« Nous vieillissons au même rythme, et nous rencontrons d’autres générations comme nous rencontrons d’autres parties de nous-même. »
— Ariane Boulet, direction et accompagnement de l’équipe artistique, Je suis Julio
Photos (crédits)
1. De la danse aux balcons | Je suis Julio | avec Morgane Le Tiec © Emily Gan
2- De la danse aux balcons | Je suis Julio | avec Audrey Bergeron, Marie-Ève Carrière, Morgane Le Tiec, Isabelle Poirier, Cara Roy, Clémentine Schindler, Gabrielle Surprenant-Lacasse, Paco Ziel © Courtoisie
3- Les balades dansées | Je suis Julio | avec Isabelle Poirier, Julie Tymchuk, Marie Vallée © Marie-France Coallier
4 – Les balades dansées | Je suis Julio | avec Audrey Bergeron, Ariane Boulet, Diana Leon © Marie-France Coallier
MAPP_Mtl
Les messagers de l’espoir
Avec Les messagers de l’espoir, MAPP_MTL colore la ville de ses projections en hommage aux travailleuses et travailleurs essentiels dès mai 2020. Au fil des saisons, son vélo-projecteur sillonne huit quartiers de Montréal, conviant la population à une activité nocturne gratuite qui agit comme un baume.
Œuvres d’artistes ou fruit d’une participation citoyenne, les images brillent de mille feux sur les murs d’écoles, d’habitations et de lieux de travail. L’émerveillement reprend ses droits et permet au public d’exprimer sa gratitude envers les personnes qui continuent de soigner, nourrir et transporter les confiné.e.s. Le voisinage en profite pour se réapproprier son quartier dans la joie et évoquer le fil d’arrivée de ce marathon pour la santé collective. Les messagers de l’espoir retransmettent les images sur les réseaux sociaux, relayant leurs bienfaits au plus grand nombre.
Ces projections ont mis en lumière les créations de plus de 40 personnes (artistes, personnalités publiques et enfants), communiquant leurs vertus bienveillantes à 85 000 personnes sur les réseaux sociaux. En collaboration avec Les couleurs essentielles, MAPP_MTL prodigue une dose réconfortante de soutien.
« La bienveillance est la clé et la beauté du vivre-ensemble montréalais. »
— Thien Vu Dang, directeur général, MAPP_MTL
Photos (crédits)
1. – 4. Les Messagers de l’espoir | MAPP_MTL © Yasuko Tadokoro
Never was average
La vie des Noir·e·s compte
La motivation du collectif Never Was Average de conscientiser la société québécoise à la diversité culturelle s’épanouit en juillet 2020 avec une fresque géante éblouissante, qui apparaît sur la rue Sainte-Catherine à Montréal. La vie des Noir·e·s compte représente ce que l’art a de plus puissant à offrir.
L’œuvre suscite des échanges, réunit des artistes locaux de la communauté Noire et ravive la couverture médiatique autour d’enjeux dans la foulée du mouvement antiraciste mondial. Chacune des lettres exprime le vécu de l’artiste qui l’honore, peignant le bitume pour constituer un message affirmé haut et fort. Colorée et percutante même à vol d’oiseau, la fresque capte l’attention de la population, qui s’y recueille et se met en en marche vers une plus grande solidarité sociale. Éphémère, l’œuvre laissera pourtant sa marque dans l’histoire de Montréal.
Le collectif Never Was Average s’est vu confier le commissariat, la direction artistique et la production de ce projet par la Fondation Dynastie. Au total, 18 artistes afro-descendant·e·s ont participé à la murale ainsi que 18 organismes communautaires et plus de 100 bénévoles.
« Nous croyons en une culture où les personnes de la diversité culturelle peuvent se sentir REPRÉSENTÉES, SOUTENUES, VALORISÉES. Chacune de nos expériences artistiques et culturelles a la communauté à cœur. »
— Harry Julmice, cofondateur, Never Was Average
Photos (crédits)
1. à 4. : La vie des Noir·e·s compte | Never Was Average © Courtoisie
POP Montréal
Chantons sur les balcons
Reconnu pour son audace, le festival international de musique POP Montréal propose des événements artistiques même en temps de crise. Dès le mois de mars 2020, il entreprend une série de courts concerts sur les balcons et les toits de Montréal.
Armée de sa petite laine, de sa guitare et de son micro, la musicienne Martha Wainwright lance le bal et réconforte les mélomanes. D’autres artistes, dont des membres de la communauté hassidique, sont invité.e.s à l’accompagner toutes les deux semaines jusqu’en juin. POP Montréal convie aussi le grand public à chanter, unissant les voix qui s’accordent sur des chansons de Leonard Cohen, Richard Desjardins ou Joe Dassin. Les quartiers de Rosemont, du Plateau Mont-Royal, du Mile-End, d’Outremont et de Parc-Extension deviennent les caisses de résonance de ces moments d’espoir et de résilience.
POP Montréal bat toujours au rythme d’un amour sincère de la musique. La série Chantons sur les balcons, vue par plus de 240 000 personnes, prouve bien que la population montréalaise partage sa passion!
« Reflétant les communautés artistiques d’ici, POP Montréal a voulu susciter un sentiment de joie et d’espoir durant ces temps difficiles et on croit que c’est essentiel! »
— Daniel Seligman, directeur créatif et cofondateur, POP Montréal
Photos (crédits)
1. Sur le toit du Théâtre Rialto | POP Montréal | Waahli © Coralie Daigneault
2. Chantons sur les balcons | POP Montréal | Martha Wainwright © Paul McFetridge
3. Backxwash | POP Montréal © Louis Longpré
4- No Joy | POP Montréal © Coralie Daigneault
Sept courtepointes pour les enfants de Joyce Echaquan
Centre de santé autochtone de Tiohtià:ke + Arts Racines & Thérapies Montréal
En septembre 2020, le décès de Joyce Echaquan nous ébranle profondément. L’ethno-art-thérapeute Pascale Annoual, avec le Centre de santé autochtone de Tiohtià:ke ainsi qu’Arts Racines & Thérapies Montréal, initie le projet rassembleur de confectionner sept courtepointes destinées aux sept enfants de la mère atikamekw.
En créant un carré de tissu, morceau essentiel à l’œuvre collective, les bénévoles offrent du réconfort à toutes les communautés autochtones. L’objet fait appel à la réflexion, à nos sens et à notre volonté de tisser des liens. Lorsque la courtepointe se déposera sur les épaules des enfants de Joyce Echaquan, la bienveillance des couturières et des communautés qui pensent à eux les enveloppera aussi. Invitant toute une société à guérir collectivement, le projet a un impact autant sur les bénévoles que sur ses bénéficiaires, un point de couture à la fois.
Pour cette œuvre collective, 245 carrés ont ainsi été cousus avec amour par 35 participantes, provenant de plusieurs collectivités, du Nunavik à la Colombie-Britannique, en passant par Odanak, Manawan et Kanesatake, avec Tiohtià:ke, Montréal, comme point de rencontre.
« La bienveillance, c’est écouter la pire nouvelle et poser un geste de réconfort, un symbole d’espoir destiné à ceux qui n’auront pas de mots pour exprimer leur désarroi. »
— Kaniasta Pascale Annoual, cofondatrice du Centre de santé autochtone Tiohtià:ke
1. – 4. Sept courtepointes pour les enfants de Joyce Echaquan | Centre de santé autochtone de Tiohtià:ke ainsi qu’Arts Racines & Thérapies Montréal © Kaniasta